2 Poèmes de Geneviève Koevoets
(Mahâjyoti)
Lus dans une soirée de poésie mystique sur Zoom
Mercredi 26/01/2022 (Traduction arabe par Lwiis Saliba)
قصائد ل جنفياف كوفوتّز تليت في أمسية شعرية صوفية على Zoom الأربعاء 26/1/2022 (تعريب لويس صليبا)
Titre
ô Inde, ô mon amour !
(Mes deux Indes)
Extrait et 2ème partie de ce poème, dont la 1ère partie est basée sur les difficultés rencontrées en Inde (les singes, les vaches, la boue, la misère, la poussière, la pollution, les mendiants, les lentilles, le mal au ventre, la mousson, les rickshaws, les moustiques, les robinets cassés…) et soudain la merveilleuse ‘contrepartie’ avec : le vieux Maître, l’enseignement, les satsangs, les temples, la pûja, Mâ Anandamayî, Swami Vijayânanda, l’ouverture du cœur… Il me fut inspiré à mon voyage de 2003 et fut écrit en France en Novembre 2005, suite à ce bouleversement intérieur ressenti, un véritable ‘lessivage’, qui remit ma vie en question ! Quand j’ai dessiné le portrait de Vijayânanda, je ne le connaissais pas encore. Je l’ai envoyé à Jacques Vigne pour lui demander s’il était ressemblant et il m’a répondu : « Il est plus que ressemblant, on voit son âme ! »…………………..
Le vieux Maître est assis
Nous lui disons merci
Il est vêtu d’orange
Au loin coule le Gange !
الشيخ المعلّم جالسٌ هو
فله منا الشكر والامتنان
إنه يرتدي الثوب البرتقالي
ونهر الغانج يجري على مقرُبة منه
C’est le ‘satsang’ du soir
Qui redonne l’espoir
Et qui nous restructure
Pourvu que cela dure !
إنه ساتسانغ (لقاء) المساء
يحيي فينا الأمل
ويعيد هيكلتنا من جديد
إذا ما استمرّينا مواظبين
La visite des temples
Tout ce que l’on contemple
Les guirlandes de fleurs
Nous ouvrent grand le cœur !
زيارة المعابد
كل ما نسرّح النظر فيه
أكاليل الزهور
تشرّع قلوبنا على مصراعيها!
C’est du miel et c’est doux
L’EGO est prêt à tout
La spiritualité
Chasse la méchanceté !
عسلٌ هو ولذيذ
الأنا جاهز لأيّ أمر
الروحانية
تطرد الشر!
Mâ est l’Enseignement
C’est le jaillissement
La lumière qui pénètre
Et la foi qui va naître !
مآ (أنندا مايي) هي التعليم
إنها التدفّق
الضوءُ الذي ينفَذ
والإيمانُ الذي سيولد!
Inde, l’imprégnation
De TOUT a eu raison
Tu es comme une fleur
Lotus du bonheur !
الهند ،هي الإشباع
وكانت على حقّ في كلّ أمر
أنت زهرةٌ
إنك لوتس السعادة!
Tu habites chez moi
Où tu vibres de joie
Ton image en mon cœur
Est mon ‘Inde Intérieure’ !
عندي تسكنين
حيث بالفرح تهتزّين
صورتكِ في قلبي
وهي “هندي” الداخلية
Ton âme reste en moi
Je penserai à toi
Je t’aimerai toujours
O Inde, ô mon Amour !
روحك تبقى بداخلي
سأفكّر فيك
سأحبّك دوماً
أيتها الهند يا هيامي!
Titre
Comment étais-tu Mâ ?
Ce poème est le fruit de mon imprégnation profonde. Il me fut inspiré chez moi, en France, après avoir dessiné le portrait de Mâ Anandamayî à la sanguine, un portrait ‘martyr’ qui avait été abimé par le scanner de la boutique où je l’avais fait reproduire. Il me fallut une nuit entière pour effacer les barres transversales qui le défiguraient et tout redessiner, en pleurant, trait par trait, en y passant une nuit entière ! C’est durant cette nuit de dessin où je faisais ressurgir ‘son âme’, que mon esprit a vagabondé sur le ‘Comment étais-tu Mâ, quand tu avais 20 ans…’. Il doit dater de 2007 environ… Quand j’ai raconté cela à Jacques Vigne il m’a répondu : « Mâ ne se donne pas si facilement… ! »
Comment étais-tu Mâ ?
La 1ère ride vient d’un cri
La 2ème d’un pleur
La 3ème quand tu ris
La dernière quand tu meurs.
كيف كنتِ يا مآ
الجعدة الأولى من صيحة تأتي
والثانية من بكاء
الثالثة عندما تضحكين
والأخيرة عندما تموتين.
Comment étais-tu Mâ ?
Comment étais-tu, Mâ, quand tu avais 20 ans ?
Un être de blancheur, pureté et candeur
Qui savait soigner l’âme aussi bien que le cœur
Et dont l’Enseignement doublé de l’exigence
Distribuait tout l’AMOUR dont elle était l’essence !
كيف كنتِ يا مآ في العشرين؟
كائن من البياض والنقاء والبراءة
يعرف كيف يشفي الروحَ وكذلك القلب
تعليمه مقرون بشرط
يوزّع الحبّ وهو جوهره
Savoir fleurir
Savoir sourire
Comment étais-tu, Mâ, à la fin de ton temps ?
Les rides avaient creusé un sillon de bonheur
Faisant se refléter la ‘Lumière Intérieure’
Et point ne se voyait le fait d’avoir vieilli
Puisqu’en Elle le ‘SOI’, à TOUT, s’était UNI.
أن نعرف كيف نزهر، ونعرف كيف نبتسم
كيف كانت حالك يا مآ في أواخر أيامك؟
كانت التجاعيد قد حفرت ثلم السعادة
لتعكس بذلك “الضوء الداخلي”
فلم تُرى الشيخوخة بتاتاً
لأن الذات العليا فيها كانت متّحدة بالكلّ
Savoir souffrir
Savoir vieillir
La 1ère ride : un cri
La 2ème ride : un pleur
La 3ème quand on rit
La dernière quand on meurt !
أن نعرف كيف نشيخُ ونتألّمُ
الجعدة الأولى صيحةٌ هي
والثانية بكاء
والثالثة عندما نضحك
والأخيرةُ عندما نموت
Ces deux poèmes sont extraits du livre de Geneviève KOEVOETS (Mahâjyoti) : ‘VOYAGE INTERIEUR – aux sources de la joie (Souvenirs de l’Inde)’ aux Editions du Petit Véhicule – 150 Bd des Poilus – 44300 NANTES – editions.petit.vehicule@gmail.com – Tel : 02 40 52 14 94
«»«»«»«»«»([1])
[1] –