Méditation du rire et du sourire B par Dr Jacques Vigne
24-11-2021
Développer le ‘sur-rire’, c’est-à-dire la capacité envers soi-même en voyant les choses liées à la quatrième grande qualité recommandée par le bouddha, upeksha, littéralement « le regard vers le bas », en pratique traduit par équanimité ou sérénité.
On dit : « Un saint triste est un triste saint ». Vijayânanda disait que le chercheur spirituel n’est pas un saint, il a donc le droit d’être triste. Il faut cependant se demander quelle est la cause de la tristesse : si c’est d’avoir abandonné des objets et des activités de consommation pour être plus centré sur la vie spirituelle, il faut la dissiper. Si c’est par contre la tristesse de ne pas être suffisamment uni au divin ou à la conscience, il s’agit alors d’un sentiment à cultiver.
Mâ Anandamayî disait que tout le monde était fou : beaucoup sont fous pour l’argent, le pouvoir, l’alcool, les expériences amoureuses, mais le pratiquant spirituel est fou pour Dieu, donc, tout le monde est fou !
Pratique :
Allongé, les deux mains sur le hara, faire monter l’énergie sur l’inspiration, du coude gauche à la main gauche et répéter « humour », et sur l’expiration descendre vers le coude droit à partir de la main droite et répéter « amour »…
Références : Norman Cousin : ‘Comment je me suis guéri par le rire’ Payot
Dr Raymond Moody (l’auteur de La vie après la vie) : ‘Guérir par le rire’ Robert Laffont
Erasme : ‘Eloge de la folie’